Compartiment n°12

C'est ici le compartiment situé en plein milieu du train.

Il vibre un peu plus que les autres mais est tout aussi confortable, à ceci près que le placard en haut à droite est continuellement fermé, et que des bruits sourds s'en élèvent à rythme régulier...

Toujours cette même effervescence sur le quai. Les premières années se reconnaissaient tout de suite à leur visage décomposé, les petites mains tremblantes sur le rebord de leur chariot. Leurs parents avaient toujours une parole réconfortante en vérifiant pour la n-ième fois l’heure du départ. 9 ¾. Ils n’auraient pas pu faire plus simple non ? Même après quelques années, elle avait toujours comme qui dirait quelques réserves à foncer droit dans un mur de brique. Pas de quoi en faire un drame pourtant, une seconde plus tard elle respira la fumée dégagée par le vieux train magique. Elle avait presque oublié l’effet que ça faisait, de se retrouver ici. Elle resta une vingtaine de seconde sans bouger, regardant tout autour comme si c’était la première fois. Et puis la stupeur sembla se dissiper aussi vite qu’elle était venue, et la jeune femme poussa son chariot sur le côté avant de sortir son billet.

Par Merlin, la France lui manquait déjà. Elle y avait passée deux mois, grâce à Dumbledore en grande partie et en dépensant un peu plus que prévu sur son héritage, et tout avait été magique. Sans mauvais jeu de mots. Tout y avait été si différent, simple ; le choix le plus cornélien qu’elle avait eut à faire consistait à choisir entre une balade le long de la scène et les boutiques de Paris. Maintenant, il allait falloir redevenir Artémis la mégère, prête à manger tout cru le premier malheureux qui la bousculerait. Sa mauvaise humeur et son sal caractère ne tarderaient pas à revenir. D’ailleurs, entendre quelques jeunes élèves geindrent que l’année allait être longue sans leur amour de vacances (oubliés dans un mois, à tout casser) commençait déjà à l’agacer.

Elle n’avait personne à qui dire au revoir ou à embrasser froidement comme certains Serpentards. Aussi réajusta-t-elle machinalement la pince sombre qui soutenait ses cheveux, le dos droit, et monta dans le train. Le voyage allait être désespérément long. Une fois installé dans le compartiment 12, elle sortit un livre racorni et l’ouvrit au dernier marque page, après avoir pris bien soin de verrouiller la porte du wagon. Malheur à celui qui devrait se rendre par ici, il se retrouverait devant un problème de taille. Bref, pour l’instant une histoire de dragon psychopathe l’attendait, la page 52 défilait déjà doucement sous ses yeux brillants. La sirène du train retentit ; bientôt ce dernier allait s’ébranler, en route pour un château antique. Savez-vous ce qui lui traversa la tête alors ? Eh bien, tout ce que je suis en droit de vous dire, c'est que cette pensée la fit s'assombrir, et concernait un Serpent au demi sourire enjôleur, qui allait passer un sal quart d'heure lorsqu'elle lui mettrait la patte dessus.

[Bon c'est un peu long mais j'ai pas pu m'en empêcher! What a Face

]

Sommeil doux et profond, bave au bord des lèvres, ronflement sonore, couverture étalé au sol, cheveux emmêlé.. On pouvait tout de suite comprendre que le grand Sirius Black dormait profondément dans son lit au 12 Square Grimmaud jusqu’à temps que…

-BIP BIP BIP BIP BIP BIP BIP BIP BIP BIP BIP!

-…

-BIP BIP BIP BIP BIP BIP BIP BIP BIP BIP BIP!

-…

-BIP BIP BIP BIP BIP BIP BIP BIP BIP BIP BIP!

-SIRIUS MERDE! ENLÈVE TON MAUDIT CADRAN DE SANG-DE-BOURBE SINON C’EST MOI QUI S’OCCUPE DE TON CAS! , cria sa mère du rez-de-chaussée.

- BIP BIP BIP BIP BIP BIP BIP BIP Bi iirrrshhhhhrrrrrrrrrr…

Comme vous avec pu le comprendre, Sirius venait de lancer son cadran au bout de ses bras qui se fracassa sur le coup. Mais le problème, c’est que en ayant plus de cadran, Sirius se rendormit en deux temps trois mouvements et…

… Quelques temps plus tard …

-DIT SIRIUS! TU DEVAIS PAS ALLÉ PRENDRE LE TRAIN? Cria encore sa mère.

-mmmouii… Mmpourquoi?

-LE TRAIN PARE DANS 20 MINUTES!

-QUOI! POURQUOI TU M’AS PAS RÉVEILLÉ PLUS TÔT! ARRGHHH! JE TE HAIS!

On pu entendre le rire vicieux de sa mère retentir à l’étage plus bas. Comme d’habitude, elle avait faite par exprès pour le réveiller à la dernière minute juste pour lui faire manquer son train. Sirius se leva d’un bond pour courir sous la douche. Une fois fini, il enfila simplement une chemise et un pantalon noire, fit sa valise pêle-mêle en oubliant rien bien sûre et parti sans dire au revoir à ses parents. Ils se foutent de lui alors il se fou d’eux, c’est comme ça dans la grande famille des Black. Il prit alors le magicobus rapido presto en se rendit sur le quai 9 ¾ dans un record de 18 minutes et 32 secondes. La dernière fois il y était arrivé en 18 minutes et 54 secondes. M’enfin, le train était entrain de partir qu’il eut tout juste le temps de voir James dans une des portes l’appeler. Il se mit à courir lançant sa valise à Remus derrière James et prenant la main de son Jamesie adoré pour enfin embarqué dans se déluge. Il leva sa tête vers lui avec un énorme sourire sur ses lèvres.

-Content de te revoir Jamesie d’amour! Désolé pour le léger retard mais j’ai bizarrement oublié de me lever ce matin mais j’ai quand même battu mon record!

Il se mit à rire et ils commencèrent à parlé de tout et de rien en s’en allant vers leur compartiment habituel qui était évidemment le numéro 12, connu de tous. Rendu devant le compartiment, il essayèrent de l’ouvrir mais la porte était définitivement barré. Il regarda dans la vitre givré qui était cette personne qui avait osé prendre leur compartiment mais il ne peut la reconnaître étant donné que la vitre était totalement opaque. Sirius regarda ses amis en haussant les épaules. Tant pis pour la personne qui est à l’intérieur mais c’est LEUR compartiment. Il prit donc sa baquette pour jeter un simple Alohomora à la porte qui s’ouvrit aussitôt. C’est à se moment qu’il vit Artémis..

-Ah la joie! Li-Ann.. Me voilà rempli de bonheur! Lâcha-t-il sarcastiquement.

Il n’a jamais supporter les serpentards et c’est pas aujourd’hui que ça va changer. Se sont tous des gens qui se croit supérieur à cause de leur sang. Tous des personnes hypocrites et malhonnête. Personne ne pourra le faire changer d’avis sur se sujet, même pas James.

[Naon point du tout ! tu fais très bien le réveil en plus Laughing

]

La vitre auparavant entrouverte était maintenant hermétiquement fermée, ne laissant filtrer que quelques sons embrouillés venant de l’extérieur. Confortablement installée dans ce silence, elle continuait sa lecture sans plus se préoccuper de ce qui pouvait bien se passer aux alentours. C’est sans doute pour ça, trop absorbée par les aventures manuscrites, qu’elle n’entendit pas les bruits de pas qui se rapprochaient. Et ce n’était pas la démarche précipitée d’un première année, mais plutôt celle, lourde et assurée, d’une bande d’élèves plus vieux. Elle releva la tête au moment où quelque chose s’appuyait à moitié contre la porte pour regarder contre la vitre teintée. Elle siffla légèrement en plissant les yeux, agacée, avant de se rappeler que la porte était de toute manière fermée à clé. La dite porte ne résista pas longtemps. Merveilleux. Qui était celui qui allait devoir supporter Artémis Li-Ann dans toute son exaspérante fureur ? Elle corna le haut de sa page, sans pour autant fermer le livre, et observa la porte s’ouvrir comme au ralentit.

Nouveau sifflement ; transformé bien vite en véritable grognement. Quelle chance. Youpi. Môsieur mèche je-déteste-toutes-les-formes-de-serpents-et-je-me-le-pète-avec-macravate-à-moitié-défaite se tenait là, avec ses bagages et son petit air nonchalant. Elle resta silencieuse, tandis qu’en bon gentleman cynique il la saluait le plus froidement du monde. O joie… ô allégresse même, se retint-elle d’ajouter. Seul son sourcil montra un petit signe d’exaspération en se haussant frénétiquement. La veine de sa tempe commençait déjà à pulser pour prévenir une crise de colère. Hors de question qu’elle passe une demi-journée en compagnie de ce… de ces… bref. Il semblait vouloir amplifier encore le petit effet de son entrée dramatique, puisque après avoir parlé il lui lança un regard tout ce qu’il y avait de méprisant.
Il la voyant, sans doute s’était-il rappelé toutes les raisons qui le faisaient haïr les Serpentards. Tssss… les Gryffondors étaient tellement arrogants et stupides. Comme si leur pseudo courage leur donnait le droit de considérer les autres comme des poltrons. Presque machinalement, elle attrapa la poignée de sa valise installée en haut et la fit tomber à côté, sur la banquette, avant d’étaler ses pieds dessus. Le message du « casse-toi ou je te bouffe » avait beau être clair, tout ça nécessitait encore quelques précisions.

_ Le compartiment des greluches c’est trois portes plus loin. Toi et tes… hm, toutous, déguerpissez avant que je me fâche.

Calmement, comme à son habitude, Remus s’éclipsa pour se rendre au compartiment des préfets. Du moins c’est ce qu’elle comprit à demi-mot. Comment un type aussi normal pouvait-il avoir des amis aussi décérébrés que Black Potter, hm ? Ce genre d’aberration de la nature la dépassait. Elle toussa légèrement, comme pour bien leur signifier que leur adorable présence n’était plus acceptée dans le périmètre. Petit regard noir n°5 made in Artémis.

_ Je n’ai pas été assez directe peut-être ? Tu me fais de l’ombre ET tu pollues mon espace vital, Black.

Dans l’absolu, elle n’avait strictement rien contre James Potter, ceci dit. Eh ben voilà, là au moins le message était passé. Elle se cala un peu mieux sur la banquette, décorna la page de son livre et recommença à lire comme si de rien n’était.

Ethaniel s'était levé bien tôt en ce jour de rentrée scolaire. Du moins, bien tôt... 10h26 pour être précis, ce qui se révélait être un exploit venant du digne fils du mage noir le plus redouté d'Angleterre. Car, durant ces deux mois de vacances, excepté les jours où il avait quelque chose de très important à faire, Ethaniel ne daigner se levait avant 12h03. Enfin, passons.

La veille au soir, Sir Moore avait eu droit à son dernier diner avec son... papounet. Un papounet qui s'était montré étrangement bienveillant durant ces deux mois de vacances. Enfin... Autant bienveillant que pouvait l'être le plus grand psycopathe de tout les temps, évidemment. Des vacances qui d'ailleurs avaient été... Constructives pour Ethan, si tant bien que je puisse le formuler ainsi. Oui, vraiment...
Passons.
Se faisant donc réveiller par une servante (nom ? prénom ? âge ? il n'en avait aucunes idées. C'était simplement une servante parmis tant d'autres) il avait paressé dans son grand lit une bonne demi-heure. Peut-être s'était-il rendormit, une chose est sure, à 10h26, les volets de sa grande chambre et les fenêtres s'étaient ouverts, laissant passer le soleil matinal et les cuicuis des piafs (que Sir Moore aurait eu l'obligence de tuer si il n'avait pas été en retard).
Il avait pris une douche en vitesse, temps durant lequel des servantes descendaient ses bagages et préparaient son petit déjeuner. Petit déjeuner qu'il ne pris pas, d'ailleurs, puisque, habillé le plus simplement du monde, Sir Moore avait fini par sortir de la villa (manoir ? chateau ?), en direction de la gare.

---

10h56. Sir Moore faisait son entrée en gare, étrangement seul. Enfin, étrangement seul... Tout est subjectif, évidemment. Il n'était pas le genre de débiles à se laissait accompagner par quelqu'un pour aller entré dans une vieille locomotive rouge. Tsss... Portant donc ses sacs (combien, la est la question), il passa avec sa désinvolture habituelle le mur séparant les moldus des sorciers et se retrouva sur le quai.
Si un petit sourire cynique s'empara de ses lèvres, personne n'aurait pu le remarquer tant les réactions de son visage étaient discrètes. Entrant dans le train, sans un regard pour personne (pourquoi poserait-il son précieux regard sur quelqu'un, hein ?) il finit par déposer ses sacs, prenant bien soin de les mettre au dessus de toutes les autres et sortit finalement de la poche de son jean son billet de train, quelque peu froissé. Compartiment numéro 12. Depuis quand est ce qu'il délivrait les compartiments, hein ? Avec le chance qu'il avait, il allait très certainement se retrouver coincé entre deux greluches gloussantes qui ne cesseraient de le regarder. Tsss...

Enfin, Sir Moore arriva devant le compartiment numéro 12, au milieu du train. Il s'arrêta un instant devant la porte, se créant ce masque d'impassibilité qui impressionnait tant de monde par tant de naturel et, passant un instant sa main sur son large tatouage que laissait dévoiler un débardeur d'un blanc immaculé, posa sa main sur la poignée, mais stoppa son geste en entendant des voix à l'intérieur. Hum... Oui, Ethaniel Moore, tu as l'air stupide, là, alors, entre.

...

Entrant dans le compartiment et refermant derrière lui la porte, il stoppa tout mouvements en reconnaissant l'être le plus... Le plus inqualifiable qui se tenait devant lui.

"Black. Quelle chance."

C'était plus fort que lui.
Sans cependant montré un quelconque autre interêt envers le Maraudeur (après tout, pourquoi mériterait-il SON interêt, hein ?) il s'avanca dans le compartiment, optant pour une place à côté de la fenêtre. Bien mal lui en pris, il s'arrêta de nouveau, l'air nonchalent (heureusement que Sir Moore avait appris à se contrôler, sinon, il ne parraitrait pas vraiment nonchalent actuellement) en s'apercevant qu'il n'était pas seul avec Black.
Et que la personne qui était déja installé là, c'était tout simplement Artémis.

* Bien... Choix A, je ne l'ai pas vu. -stupide-. Choix B, je fais genre je me suis trompé de compartiment. -stupide, je ne me trompe jamais-. Choix C, je la salue et m'endors. -stupide, elle va m'étrangler dans mon sommeil-. Choix D, je...*

Indéniablement, il posa son regard argent sur elle. Silencieux, non pas à cause d'un ressentiment d'infériorité ou de mal être (il était toujours aussi beau, si ce n'était plus que l'année passée, il était toujours lui et... Oui, justement) mais... Non, ce n'était absolument pas la culpabilité de ne pas l'avoir contacté qui le rongeait discrètement. C'était la culpabilité de ne pas avoir eu la pressante envie d'avoir de ses nouvelles.
Nuance, vous voyez ?
Il passa sa main sur sa nuque, brièvement, et finit par s'asseoir, l'air de rien, en face d'elle. Et finalement, il ne put s'en empêcher et la regardant de nouveau, ajouta :

"Artémis..."

Digne salutation, n'est ce pas ?

[Honte à moi j'ai même pas mentionné Ethaniel dans mon message xD J'édite ou pas ?]
[EDIT ARTE : Hm... seulement dans le cas où tu t'en sentirais le courage et l'inspiration Laughing

Autrement ils pourront sans doute s'adapter...]

Ridicule. Premièrement, comment Sophie pouvait-elle seulement dormir, la veille de la rentrée, si sa soeur Elanor voulait abSOlument vérifier une énième fois ses bagages, déjà que sa mère lui suffisait, voilà qu'elle s'y mettait aussi. Deuxièmement, si elles se sont couchées à quatre heures du matin c'est bien parce que les deux frangines ont passé la soirée à blablater sur Poudlard et ses beaux mecs, ou plutôt, sur les beaux mecs et leur Poudlard, et qu'au réveil Sophie s'était recouchée et avait encore dormi pendant trois quarts d'heure. Mais le jour J était arrivé, il ne fallait pas rater ça. Surtout pas. Alors elle mit à l'écart toutes les pensées ne concernant pas Poudlard. La rouquine se leva rapidement et sautilla jusqu'à la salle de bains, dans laquelle elle passa plus d'une heure, puis rangea un peu ce qui semblait être l'endroit où elle dormait. Autrement dit sa chambre. Beaucoup appellent cette pièce "La Jungle" et ils ont bien raison. M'enfin, loin d'elle l'idée de faire un grand ménage, non, juste mettre un peu d'ordre. Sophie balaya de la main toute la paperasse et autres objets inconnus qui reposaient sur son bureau, dont une pomme, des bouquins, sa lettre d'admission à Poudlard et quelques vêtements. La question qui lui vint à l'esprit fut : " Sont-ils sales ou propres ? "

Pas de réponse précise. Alors Sophie les plia et les remit dans son armoire, déjà assez remplie d'habits qui sortaient d'un peu partout. Elle étouffa un bâillement avant d'aller se recoiffer, une dernière fois. Et puis sa soeur Tara viendrait passer la chercher pour l'emmener à la gare, pas question d'être en retard. Le voyage en voiture ne fut pas long, bien que Sophie ait trouvé le trajet excessivement ennuyeux. Quand elles furent enfin arrivées, les deux jeunes femmes ne mirent pas beaucoup de temps à trouver le quai 9 ¾, mais ce fut les embrassades et autres câlins du genre qui retardèrent Sophie. Le train produisait déjà des bruits indiquants qu'il n'allait pas tarder à partir et des vieilles femmes chuchotaient dans les oreilles que plusieurs gens sont morts en essayant de rattraper le Poudlard Express quand il était déjà parti. Sophie ne s'en formalisa pas, d'ailleurs même si ces phrases étaient supposées vraies, elles étaient toutes loin de l'intéresser. Mais Sophie ne négligea pas un détail : elle était en retard. La rouquine monta aussi vite que possible dans le grand train et avança d'un pas pressé dans ses couloirs, se frayant un chemin entre les élèves de première année et les préfets qui faisaient le tour des wagons. Elle sortit de sa poche un papier froissé dans lequel était écrit le numéro de son compartiment : le 12. Sophie ne put s'empêcher de penser que dans la numérologie, 12 = 1 + 2, donc 3. Le chiffre 3 représentait la communication.

# Communication... C'est bien un truc qui me correspond. Néanmoins je n'ai aucunement envie de discuter avec ce jeune homme qui... Kawaï ! Qu'est-ce que c'est que ces yeux ? J'en n'ai jamais vu des comme ça avant ! Kyaaaaaa *.* #

Sophie s'approcha de la porte qui donnait sur le compartiment, apparemment il y avait déjà quelqu'un dedans et ce quelqu'un ne semblait pas apprécier la visite de l'individu aux beaux yeux qu'elle ne tarda pas à nommer Individu-aux-beax-Yeux.
Vallait mieux ne pas prendre le risque de le regarder droit dans la mirette, ou Miss Audren aurait encore les jambes flagada, la gorge nouée et les joues qui virent au rouge Bonnet-du-père-Noël.

# Ok. Maintenant je n'ai qu'à demander gentiment pardon à ce garçon qui je suis sûre, est très gentil, et puis je rentrerai gentiment dans le gentil compartiment pour passer un gentil voyage ! #

" Est-il possible qu'tu m'laisses passer, M'sieur ? " demanda-t-elle, un sourire bien à elle se dessinant sur ses lèvres.

# Pas le temps de tomber amoureuse, Fisso. Rentre dans ce compartiment ! #

Obéissant à elle-même, Sophie entra et découvrit non sans une grande surprise Artémis, l'air agacé. Ce n'était pas son air agacé qui la surprit mais bien de la voir là, n'était-ce pas le merveilleux d'être avec quelqu'un qu'elle connait pendant tout le voyage ?

" Artémis ! Tu fais la baboune ? " elle s'approcha plus près de ses oreilles, afin que le jeune homme présent dans la salle ne l'entende pas. " C't'à cause de ce gars-là ? Il a pas l'air de vouloir se marier avec toi. "

Sans attendre de réponse, ladite Fisso se mit à ranger sa grande valise là où il restait de la place, puis s'assit confortablement non loin d'Artémis avec rien pour s'occuper pendant tout le voyage. La Serpentarde devrait se préparer à être dérangée toutes les quarante secondes. M'enfin.

" Pfiou. J'suis maganéééé, pas vous ? " fit-elle, poussant un long soupir. " Allez, t'es capotée à cause de la fatigue hein, Mimis ? "

Mimis. Ce n'était pas le genre de surnom qu'on donnerait à une personne que l'on ne connait pas si bien que ça. Cependant Sophie avait l'habitude de donner des surnoms à tous les gens qu'elle voyait et donc Artémis n'était en aucun cas mise à part. Même si elle ne connaissait pas grand monde, Miss Audren n'allait pas se tarder à se faire des amis. Enfin, c'était ce qu'elle espérait surtout, au fond d'elle-même. La solitude, elle supportait pas. L'année était prometteuse, n'est-ce pas ?
Mais toujours bien loin d'elle l'idée de déranger qui que ce soit. Hum, ça sent le mensonge à dix-huit bornes. TOUUUT A COUP, oui oui soudain ou à un moment donné, Sophie se rendit compte qu'ils n'étaient pas 3 dans le compartiment mais 4. Inutile de préciser que son coeur fit un bond lorsqu'elle vit de qui il s'agissait. Non, elle ne le connaissait pas. Non, ce n'était pas un de ses ex. Non, elle ne l'avait pas vu auparavant. Oui, il était extrêmement craquant habillé comme ça.

# J'vois pas comment il aurait pu être moche, même habillé en champelure ! # N'empêche qu'il a pas l'air d'être commode. Un Serpentard, sans doute. J'espère qu'il y a des mecs beaux comme lui à Gryffondor aussi... #

" Tu le connais, Mimis ? " interrogea Sophie, ne cachant pas sa surprise.

[Ouff.. Il a été compliqué à écrire celui là!^^ ]

En ce matin, Sirius avait aucunement envie de s’obstiner avec quelqu’un et encore moins se chicaner pour un simple compartiment mais il répliqua tout de même après les paroles de Li-Ann.

-Oh! Serais-tu jalouse de ses greluches qui adore les beaux toutous comme tu dis? Ah mais la petite Artémis va se fâcher.. Je te laisse faire ta petite crise de bébé pendant que nous prenons le compartiment! Ça te va? , dit-il simplement.

Déjà qu’il a passé une horrible été, il ne veut pas gâcher sa rentrée avec elle. Il n’a plus de temps à perdre. Il lâcha un soupir et entra dans le compartiment oubliant vite le désaccord de la serpentarde. Il mit sa valise dans le filet bientôt suivit de James et de Peter, Remus venait de quitter pour aller aux compartiments des préfets. Il s’installa alors face à la jeune fille entendant patiemment qu’elle aille se trouver un autre compartiment.

-Je n’ai pas été assez directe peut-être ? Tu me fais de l’ombre ET tu pollues mon espace vital, Black.

-Oh mais ta décidé de prendre du soleil? Je trouve ça bien parce que c’est ça qui arrive quand on s’expose pas assez au soleil, on devient insociable et bête.. Un cas souvent irrécupérable, désolé ma chère..

Soudain, sans que personne eut le temps de faire un mouvement, Moore arriva. Il se stoppa net en le voyant et dit simplement :

-Black. Quelle chance.

-Content que tout le monde apprécie ma présence mais je suis habitué à de tel agitation alors désolé pour le manque d’excitation de ma part..

Le serpentard ne sembla pas répliquer et s’avança plutôt étrangement vers la banquette ou était assis Li-ann puis il dit :

-Artémis…

Ouf! La salutation du siècle! M’enfin, une nouvelle venu fit encore son apparition. Mais ma parole, c’est une vraie réunion générale ici! Et lui qui croyait qui allait être tranquille avec ses amis..

-Est-il possible qu'tu m'laisses passer, M'sieur ?

Quand l’espace fut dégagé, la jeune fille s’avança et on pu voir une belle jeune femme au visage rayonnant. Sirius ne pu s’empêcher de lui faire un magnifique sourire charmeur malgré le nombre de personnes dans le compartiment. La jeune fille s’avança ensuite vers Li-ann et dit d’une voie qui semblait énergique :

-Artémis ! Tu fais la baboune ?

Sirius se mit à rire en regardant attentivement la jeune rousse se baisser à l’oreille de son amie et dire quelque chose d’incompréhensibles aux oreilles de Sirius. Si au moins Remus avait été là. Avec ses oreilles évolué grâce à sa lycanthropie, il aurait pu leur dire se qu’elle avait bien pu chuchoter à l’oreille de Li-Ann. Ah ce Sirius, toujours aussi curieux! M’enfin, la nouvelle venue rempli d’énergie reprit encore la parole. En fait, Sirius commence a assez bien l’aimer cette fille, faudrait simplement savoir son joli nom..

-Pfiou. J'suis maganéééé, pas vous ? " fit-elle, poussant un long soupir. Allez, t'es capotée à cause de la fatigue hein, Mimis ?

Sirius se remit à rire et il ne put s’empêcher de dire :

-Ohla la Mimis fait la babouneee! Vraiment, j’adore ton petit surnom Mimmmmiiiiisss! dit-il en mettant l’accent sur le Mimis.

Il se mit à rire bientôt suivit de James et de Peter. Il se retourna ensuite vers la jeune fille qu’il ne connaîssais pas encore, il lui tendit la main et dit simplement :

-Sirius black et toi?

Je crois bien que ça va être un voyage mouvementer mais très intéressant aux yeux de tous..

Parmi toutes les choses les choses qu’elle avait pris grand soin d’éviter depuis son arrivée à Poudlard (à savoir les elfes de maison, les couloirs du quatrième étage, les toilettes de mimi geignarde, le lac sombre en hiver,…), les maraudeurs figuraient en tête de liste. Visiblement, aucun d’entre eux n’avaient pu apprendre la discrétion ; partout où se baladaient les maraudeurs fusaient gloussements et évanouissements intempestifs. Elle avait toujours eut un mal fou à comprendre comment ces types un peu moins timides que les autres avaient fait pour devenir de véritables idoles (la brunette soupçonnait même quelques Serpentardes de cacher sous leur lit de discrets posters du grand Sirius Black). Tenez, parlons-en de celui-là. Le brun qui, en ce moment même, la gratifiait d’une réponse exaspérante. Elle ne sut dire si ce qui l’énerva le plus fut qu’il sous-entende qu’elle puisse être jalouse des potiches ~~men~~ made in Black, ou qu’il connaisse son prénom. Insulte suprême, elle refusait d’entendre les tendres sonorités de son prénom dans la bouche de ce Dom Juan des cavernes. Le dit Dom Juan et ses acolytes pour une fois silencieux s’installèrent sans plus de cérémonies, tandis que Black lui répondait une nouvelle fois. Bon d’accord, surtout ne pas avoir l’ait de fulminer.

_ Ah, parce qu’en plus de devoir faire ton éducation, il faut t’apprendre le sens de la méta…

Méta… méta… méta quoi ? Elle se tut soudainement et un vent pour ainsi glacial traversa l’espace du compartiment. Cette journée était décidément fabuleuse. Comme si ce n’était pas assez de devoir faire face à l’insupportable visage de charmeur chronique du descendant Black, il fallait que son deuxième démon entre en scène. Oui, en deux mois de silence il avait réussit à acquérir aux yeux de la brune quelques nouveaux qualificatifs qui n’avaient rien de tendre. Est-ce qu’il se souvenait encore comme elle pouvait taper fort, une fois énervée ? Silence. Il salua d’abord le Dom Juan, qui lui renvoya une réplique tout à fait arrogante, puis Ethaniel roi du mutisme prononça son prénom. Tiens donc, il s’en souvenait ? Elle soutint son regard quelques deux secondes tout au plus, aussi glaciale qu’une stalactite, puis baissa les yeux sur son livre sans rien dire.

Finalement non, elle ne lui démonterait pas la mâchoire, elle ne le noierait pas sous des torrents d’injures ni ne prendrait un malin plaisir à lui trouver des d’atroces sobriquets… non, elle s’ignorait simplement, comme il l’avait fait la concernant ces deux derniers mois. Machinalement, elle érigea quelques barrières mentales contre la légimencie comme on le lui avait récemment appris. Après tout, on n’était jamais assez prudent. Lentement, elle tourna une page de son livre, comme si le compartiment était toujours vide.
C’est ce moment-là que choisit une nouvelle venue pour faire son entrée. Cette voix… oh par Merlin, faîtes que ce ne soit pas elle. Et si. Toujours aussi hystériquement de bonne humeur, toujours aussi à l’aise. Sauf que, cette fois, notre Sophie nationale sembla avoir comme une très légère absence. Artémis leva les yeux au ciel, passablement irritée de voir que l’effet Sirius Black touchait même les françaises. La française en question entra complètement dans le compartiment puis la salua, comme à son habitude avec une expression incompréhensible.

_ Hn…

Réponse la plus exhaustive qu’elle pouvait donner. Puis Sophie se pencha vers elle pour lui murmurer quelques mots, ce qui cette fois eut le don de faire apparaître sur les lèvres de la Serpentard un demi-sourire (aussitôt effacé).

_ Si, il est dingue de moi mais préfère intérioriser, répliqua-t-elle sur le même ton, sentant comme une petite part de son agacement fiche le camp.

Aussitôt, la française s’installa sur la banquette et Artémis eut tout juste le temps d’enlever ses jambes pour ne pas se les faire écraser. Bon sang, elle avait presque oublié ce que c’était que de se faire envahir.

_ Mimis ?, répéta-t-elle avec un petit air offusqué, sous le choc.

Par l’inventeur de la pierre philosophale, personne ô grand jamais personne n’osait lui donner de surnom. Elle sentit un frisson d’horreur lui traverser l’échine. Elle grogna, s’apprêtant à se replonger dans sa lecture, tandis qu’en bon lourdingue avéré Black reprenait l’horrible surnom. Elle lui lança un regard noir, le genre à vous avada-kédavriser en deux secondes. La verte et argent allait répliquer lorsque Sophie la devança, désignant Ethaniel cette fois. Par tous les mages, dans le genre je-met-gentiment-les-pieds-dans-le-plat… que quelqu’un arrête cette torture !

_ Vaguement… et arrête de m’appeler comme ça ou je t’étripe.

Pour être tout à fait honnête, elle avait un peu de mal à se montrer menaçante face à quelqu’un d’aussi jovial. Quelle galère… C’est ce moment là que choisit Black pour se présenter, tendant une main amicale à Sophie. Oh, elle allait aussi se faire avoir… c’était presque assez malheureux pour qu’Artémis ait envie d’intervenir en mettant en garde la française. Hé attendez une seconde, elle critiquait, mais il n’y avait pas si longtemps elle s’était aussi fait avoir par un autre charmeur du même genre. Passons. Sa seule envie, là dans l’immédiat, c’était de se faire la plus petit possible, puis s’éclipser dès qu’ils seraient tous installés, la sortie libérée. Plan parfait. Restait maintenant à supporter les quelques vingt prochaines secondes sans exploser.

Bien, bien... Entre Black qui ne cessait de baragouinait des idioties aussi grosses que son cerveau était minuscule, Artémis qui... Qui l'ignorait (bon, certes, il en avait l'habitude et faisait de même mais... Mais non, lui, il l'avait salué, au moins !) et cette nouvelle qui... Qui ne semblait pas l'avoir remarqué ? Sans doutes. Une chose était sure : le trajet allait être véritablement agréable. Arf, la bonne blague.
Quittant du regard Artémis, il se surprit à contempler la vue que pouvait lui offrir la vitre du compartiment, mais fut vite réduit à faire autre chose en sentant l'onde-négative-Black impestait le compartiment.

-Sirius black et toi?-

Il espérait, pour le bien de la nouvelle venue, qu'elle ne prêterait pas attention aux jeux de charme de Blackounet. Non pas qu'il éprouve une totale aversion pour les techniques de Monsieur Black (Ethan avait, en quelque sorte, la même idéalogie féminine que lui) mais disons que... Il préférait grandement que Black se la ferme, une fois pour toute. Parce que, par orgueil, il ne quitterait jamais ce compartiment une fois rentré. Vous voyez ?
Ayant donc posé son regard insondable sur le rouge et or, il ne fit aucuns commentaires mais son regard parla pour lui.

Léger silence.

Ethan se leva un court instant, pour attraper dans la poche arrière de son pantalon un petit carnet de cuir, et sans plus de cérémonie, s'avachissant de nouveau sur la banquette, sortit dont ne savait vraiment où une plume encrée et commenca à écrire, apparement plongé dans ce qu'il faisait. facade, bien évidemment, car si rien en lui ne laissait voir qu'il portait attention aux autres, ses sens étaient en éveil.
La nouvelle venue, assise aux côtés d'Artémis, semblait passablement enjouée et ne cessait de lui parlait, à voix basse, si bien que Sir Moore ne pouvait entendre ce qu'elle disait. Haussant très légèrement un sourcil, mais toujours plongé dans son écriture-gribouillage, il se fit la promesse de savoir ce qu'elles se disaient. Non pas que sa l'interessait, hein, mais c'était pour sa culture personnelle, vous voyez ?

Silence.

Il sentit comme un léger regard sur lui et redressa son visage pour regarder en face de lui. Non pas qu'il souhaitait faire réellement face à Artémis, hein, mais ce n'était pas de sa faute si elle aussi appréciait les voyages près des fenêtres. Son regard fut vite attiré par la voisine de Miss Li-Ann (non pas qu'il souhaitait s'attirer les foudres de celle ci) et il la dévisagea calmement. Il ne la connaissait pas... Mais enfin, bref. Peut-être aurait-il su qu'elle était française, peut-être que celà lui aurait rappeler certains souvenirs, qui sait.
La regardant encore indescryptiblement l'espace de quelques secondes, il reposa ses yeux orages sur Artémis et finalement, se replongea dans son écriture-gribouillage silencieuse et concentrée. Mouais... Comme si il pouvait se concentrer en présence de Sirius, d'une nouvelle plutôt pas mal ET de Artémis, tsss... C'était Ethaniel Moore, mais quand même.

Surprise surprise, la Fisso, quand celui qui semblait se nommer Sirius se mit à rire de la façon dont elle parlait. C'était si flagrant que ça ? Ou peut-être riait-il parce qu'elle avait quelque chose sur le nez, bien que cette hypothèse semble moins probable, puisqu'après la deuxième phrase dite par Sophie il rit à nouveau. Bien, il n'y avait plus aucun doute, tout était clair comme de l'eau de caillou, c'était le vocabulaire surchargé de la rouquine qui surprenait tous ceux qu'elle croisait sur son passage. Mis à part, bien sûr, ceux qui savaient déjà à qui ils avaient à faire. Ca n'arrivait pas très souvent. Et quand le (beau, très beau) jeune homme lui tendit la main, se présentant, une vague envie de la lui presser avec force et lui écraser tous ses p'tits doigts s'empara de Sophie. Attendez, il s'était moqué d'elle ! Ou plutôt, il s'était moqué de sa façon de s'exprimer et du nouveau blaze de sa topine Artémis. Pas question de se laisser faire. N'est-ce pas, hein ?

" Tss tss. Y'a que bibi qui peut appeler Mimis Mimis. " déclara-t-elle d'un ton presque sévère, les sourcils froncés. " Et pis, c'est ma zig et pas la tienne. "

Et pis, c'était pas tout à fait faux de toute façon. Mais après quelques -longues- minutes de réfléxion, Sophie en vint à la conclusion qu'en fait c'était pas ce qu'il y avait de mieux pour se faire des amis. Bien que plusieurs proverbes et autres citations du genre disent que plus on a d'amis, moins en on en a. La réponse que rétorquait Miss Audren à chaque fois était : " J'connais plein de gens qui ont peu d'amis, et le peu qu'ils ont sont de vrais idiots. " (Ca, c'était la traduction, la phrase qu'elle disait en version originale était incompréhensible).
Alors Sophie transforma sa bouille de méchante-fisso en sourire je-suis-ton-amie-forever.

" Nerdua Eihpos, enchantée. " dit Sophie qui serrait chaleureusement la main du Gryffy. Elle ponctua son "enchatée" de son petit accent français qu'elle mettait en valeur à chaque fois qu'un (zouli, très zouli) garçon lui demandait de se présenter. Restait à savoir s'il avait compris qu'elle venait de dire son prénom + nom de famille à l'envers. Bref.

Ni Sophie, ni sa petite conscience saugrenue ne voyaient pourquoi Artémis n'aimait pas son nouveau surnom. C'était tellement joli, Mimis ! Tant pis, il ne fallait non pas arrêter de changer son blaze mais bien lui en trouver un autre. Alors, matière grise de Miss Audren : mise en marche. Enfin, elle l'aurait été si son processus n'avait pas été interrompu par le Serpentard qui avait l'air de tout simplement faire abstraction de tout ce qui se passait autour de lui, rédigeant simplement quelque chose sur une autre chose.

# Nananinanon. Je ne veux PAS savoir ce qu'il peut bien être en train d'écrire. Même si je ne pense pas que ce soit sur moi. Parce que là, ça me concernerait et j'aurai donc le droit de lire. Mais si j'lis pas, j'peux pas savoir s'il parle de moi ou pas là-dedans. Huuuum. #

Sans commentaires. Sophie s'installa plus confortablement sur son siège, plaçant sa main devant la bouche because bâillement. Tout ça avait l'air d'être très "platte" par icitte.

Pendant que tout le monde parlait ou plutôt s’obstinait soit sur le surnom de Mimis, disait des sarcasmes aux autres ou que l’autre écrivait des choses stupides dans un foutu cahier noir cuivre, Sirius les écoutaient simplement parlé d’une oreille jusqu’à que la jeune fille rousse lui réponde :

" Tss tss. Y'a que bibi qui peut appeler Mimis Mimis. " déclara-t-elle d'un ton presque sévère, les sourcils froncés. " Et pis, c'est ma zig et pas la tienne. "

Sirius la regarda sans vraiment la dévisager mais plutôt sans trop comprendre. Il haussa simplement les épaules en la regardant toujours dans les yeux. Il garda un peu le contact et finit par dire simplement d’un air indifférent qui met normalement les filles si confuses :

‘’Mouais..Si tu le dis.. Mais ça change pas que j’aime réellement son surnom! Hein Mimmiissss!’’ Répéta-t-il encore une fois en regardant la concerné juste pour lui faire perdre patience.

Après ses dires, la rousse finit par lui serrer la main énergiquement. Sirius lui sourit simplement en se réinstalla confortablement sur la banquette.

" Nerdua Eihpos, enchantée. " ensuivit-elle avec un grand sourire chaleureux tout ayant un petit accent français qui lui donnait un petit charme. Sirius ne lui répondit pas se contenta de la regarder. À voir son air insignifiant et rempli d’expressions de toute sortes, il doutait de quelque chose sans vraiment en savoir la cause.

En fait, Sirius aimait bien son petit accent hors du commun. Elle est sûrement un de ces élèves étrangers qui viennent à Poudlard. Si elle sont toute comme ça, bonjour les jolies filles! M’enfin, il finit par oublier la belle et commença à l’ignorer totalement un bout du moment. Si elle veut lui parler, elle n’a qu’à venir d’elle même, ce n’est pas lui qui va aller la chercher. Il explora alors plutôt la situation dans la quelle il est..

Premièrement, il avait Li-Ann qui ignorait totalement tout le monde d’un air plutôt.. comment dire.. bête? Oui c’est le mot juste. Seul dieu sait ce qui est arrivé à Li-Ann et Moore. Pourtant, avant l’été débute, il s’entendait bien. Bref, ceci ne le concerne pas et il ne veut pas le savoir.. en réalité si mais bon.. Revenons à nos moutons! Tout ça pour dire que Li-Ann se foutait royalement de se qui se passait autour sauf si on prononçait le mot mortel qui est ‘’Mimis’’. Si on veut s’amuser, on a qu’à dire son joli surnom et commecer à s’obstiner en n’en plus finir mais si on veut pas l’avoir dans nos jambes il ne faut que rien prononcé sur ce sujet. C’est aussi simple que ça les serpentards..

Deuxièmement, il a le cas de Moore. Adosser dans son coin, livre et plume à la main, indifférent de tout. Il jette simplement un petit coup d’œil une fois de temps en temps par-ci par-là mais aucun signe apparent, ce qui est excellant. Un serpentard comme lui qui se croit supérieur n’ayant simplement que du sang pure dans ses veines hormis de tout courage et fidélité, nous avons certainement pas besoin de lui dans l’entourage. Déjà qui dérange en faisant rien, imaginé si il si m’est lui aussi? M’enfin, un cas rien d’exceptionnel et inintéressant..

Troisièmement, il y a la bombe sur deux pattes qui ne fait que parler, parler et parler.. Pauvre Li-Ann, Sirius a beau avoir aucune sympathie pour elle mais il la plaint. Endurer se moulin à parole incessible doit être horrible. Il en a déjà mal aux oreilles. Même que quelque chose l’insiste à ne pas lui faire confiance. Primo parce que elle est ami avec Li-Ann et duo parce qu’elle a un sourire totalement innocent qui pourrait autant être hypocrite. Ah la galère.. Pourquoi fallait-il que Dumbeldor aillent encore une de ses idées folle de mettre des Gryffons avec des Serpy? Il veut la mort ou quoi?

Bref, n’ayant pas envie de se mêler plus a eu, il se retourna simplement vers James et Peter commençant une conversation banale qui n’était d’autre que Quidditch..

[Pardon pour le retard :s
Pour ne plus gêner le sujet j’extrade la mimis Wink

]

Ce qu’il y avait de particulièrement agaçant dans un train ou tout autre moyen de transport du même type, c’est qu’on ne pouvait pas sortir. On avait beau fulminer sur place, aller jusqu’à prier désespérément des dieux qui n’existaient pas, le train continuait sa route et il fallait tôt ou tard se rendre à l’évidence : on était pris au piège. Et ce n’était rien à côté de la situation présente : être enfermé dans un wagon minuscule avec des personnes susceptibles de porter un agacement à son paroxysme. Tout ce que la verte et argent espérant maintenant, c’est le sommeil la faucherait vite pour que le voyage se passe rapidement. C’était sans compter sur le bruit ambiant. Le simple fait d’entendre Ethaniel gratter sur les pages de son journal devenait déjà insupportable (ne serait-ce que, tout comme Sophie, parce qu’elle ne savait précisément pas ce qu’il écrivait), mais si en plus Black se mettait à parler Quidditch avec ses deux abrutis de copains, là c’était carrément l’apocalypse. Les doigts crispés sur les bords de son livre, elle fit tout pour faire abstraction du bordel ambiant.
Autant dire que c’était relativement difficile. Il y avait, en plus, Sophie et Sirius qui avaient décidé d’entamer les présentations et ce dernier semblait tout à fait décidé à la faire imploser. Mais, Artémis Li-Ann ne se laissait jamais avoir par ce genre de situation (lorsqu’elle perdait son calme, c’était en général pour des raisons bien différentes), question de principe. Première étape : ne pas répondre à Black. Réussi. Elle ne décrocha pas un mot lorsqu’il répéta l’atroce surnom avec un sourire réjoui, feintant de ne même pas l’avoir entendu. Pendant ce temps, elle sentait la française se crisper en fixant Sir Moore, un air mi-farouche mi-intéressé plaqué sur le visage. La brune eut un très léger sourire aussi vite disparut en voyant le manège de Sophie.

Les minutes passaient, insensiblement identiques et mornes. Grattement de plume, bâillement de Sophie, messes basses des trois maraudeurs. C’est ce train-train qui eut raison de la Serpentard. Elle ferma son livre d’un geste sec avant de balayer le minuscule wagon d’un regard fatigué. Si seulement elle avait pu s’endormir. Mais non, certaines présences dégageant des ondes négatives (que nous ne nommerons pas) l’en empêchaient. Elle jeta ensuite un coup d’œil par la fenêtre, ils étaient en train de passer sur un immense pont en pierre. Tout autour, ce n’était que désert vert et arbres. Aucune construction humaine, et encore moins de château à l’horizon. Ceci dit, au bout de six ans, on finissait par reconnaître quelques parties du chemin, tout de même.
En général c’est vers ce moment que les préfets faisaient leur petite ronde dans les compartiments, avec leur air sévère, on ne peut plus satisfaits de pouvoir arborer l’étoile dorée des préfets sur leur robe. La brune se leva malgré les vibrations constantes du train, se tenant à l’endroit où l’on pouvait déposer les bagages. Hors de question de changer de compartiment évidemment, ils étaient tous pleins à présent. Mais rien n’interdisait en revanche de s’extrader dans le couloir. Et c’est ce qu’elle fit.

Elle n’avait pas l’air franchement avenant là tout de suite, tandis qu’elle claquait la porte du compartiment en sortant. Une fois dans le couloir, ce fut le calme complet (bruit du train mis à part). Elle soupira de soulagement puis fit quelques pas avant de s’asseoir par terre, face à un autre compartiment. Là, elle pu enfin rouvrir son livre et continuer sa lecture. Ouh, ses yeux n’en faisaient qu’à leur tête… ils se fermaient tous seuls.

Paige sortit donc du compartiment des préfets pour se retrouver dans le couloir bondé d'élèves qui tentaient de trouver leur compartiment, pour la plupart des 1ère année. C'était à son tour de faire la ronde, de veiller à ce qu'aucun élève ne fasse de bêtises, et tout ça. Elle regrettait maintenant son compartiment tranquille, même si l'ambiance qui y flottait était hostile. C'était calme au moins.

-Eh, toi là-bas! dit Paige à un élève qui s'apprêtait à provoquer en duel un autre petit garçon. Range ta baguette, et que je ne t'y reprenne plus!

Il s'en alla, de peur que Paige ne fasse quoi que ce soit.

**Ah, ces premières années! pensa Paige. Ils veulent toujours faire leurs preuves!**

Elle continua donc d'avancer entre les compartiments. Toutes les portes étaient ouvertes, elle n,avait donc pas besoin d'aller voir à l'intérieur pour voir si tout se passait bien. Elle n,avait qu'à jeter un coup d'oeil. Elle tomba sur une porte fermée et la fit glisser.

-Bonjour! annonça-t-elle avec son plus beau sourire. Paige Mkinley, préfète à Poufsouffle. Tout se passe bien par ici?

Pourquoi lui avait-on attribué ce compartiment, hein ? Il était quand même assezconnu au chateau pour que le directeur, l'autre vieux rabougri, sache qu'il n'était pas forcément des plus sociables. Non ? Si. Cependant, loin de se montrer agacé, Moore et l'impassibilité, duo talentueux, il continua tranquillement d'écrire, de griffonner, de gribouiller, enfin, tout ce que vous voulez, dans son petit carnet.
Arrêtant même de jeter des regards vers la Française, vers Artémis, et occultant totalement de son esprit Black et ses acolytes, qui avaient commencé à parler de quidditch. Pour changer. A croire qu'il n'y avait que ça qui les interessait. Le sport. Passons.

Ainsi donc, Ethaniel semblait totalement absorbé par ce qu'il faisait, jusqu'à ce que, on ne sait pas pourquoi, il arrêta de faire gratter sa plume contre les vieilles pages de son carnet et tourna son visage vers la vitre, regardant sans vraiment le regarder le paysage qui défilait. Peu interessé, il n'avait jamais trouver la nature "splendide", mais celà le rendait songeur -et encore plus silencieux qu'il ne l'était habituellement-.
Un claquement de livres le sortit de ses songeries inconnues, mais ne sursautant pas, il se contenta de posait son regard orageux sur Artémis, qui se levait, et sortait du compartiment.
Peut-être aurait-il du parier dès le début qu'elle ferait ça. C'était après tout un comportement tout à fait... Artémissien. N'est ce pas ?
Passons.
Peut-être aurait-il voulu la suivre. Pour s'expliquer, mais il n'en fit rien, et fourrant son carnet dans la poche arrière de son pantalon, il se replongea dans ses sombres pensées, comme si il n'y avait personne dans son compartiment.

L'ennui, c'était que dans sa véritable nature, Ethan n'était pas quelqu'un de froidement patient. Il se surprit donc à trouver le trajet de plus en plus ennuyeux, et dans un geste presque normal pour lui, il sortit sa baguette de sa poche et commenca à la faire distraitement tourner entre ses doigts. Gestes qu'il faisait très souvent, sa baguette était partie intégrante de lui même. Il la rattrapa au vol, toujours sans rien dire et arrêta tout mouvements alors que la porte de leur compartiment glissée, pour laisser apparaitre une Poufsouffle. Préfète qui plus est.
Il la regarda longtemps et son visage n'exprimant rien, rien du tout (pas même son exaspération a cause des Bouffondors à ses côtés), il recommenca à jouer habilement avec sa baguette, ne répondant rien.
Après tout, il semblait être dans un compartiment où les autres pouvaient très bien répondre à la préfète, alor, pourquoi s'en chargerait-il ?

» Dernier compartiment libre